Depuis plus de 9 mois le Québec est durement touché par la pandémie de coronavirus (COVID-19) et des services permettant de commander en ligne prennent de l’expansion. Nous ne parlons pas ici d’Amazon.
Le gouvernement du Québec a décrété un confinement au printemps dernier où restaurants et commerces jugées non essentiels ont été fermés, sauf la SAQ et la SQDC, afin de réduire les contacts entre québécois et d’ainsi limité la propagation du virus.
Dès le 25 décembre, un nouveau confinement a été décrété par le gouvernement du Québec et ce jusqu’au 11 janvier. Ce gouvernement nous a habitué à ne pas respecter ses dates, il est donc possible de croire qu’au-delà du 11 janvier 2021, le Québec sera toujours confiné, en espérant que cela ne se prolonge pas jusqu’au printemps.
Dans ces temps de confinement il devient très difficile de faire son épicerie car les accès aux commerces sont limités. Il devient aussi très difficile de se gâter avec de la nourriture du restaurant car les salles à manger sont fermées.
Or, il existe des solutions qui vous éviteront d’attendre en ligne, dehors, au grand froid avant d’entrer dans l’épicerie ou encore de pouvoir manger la nourriture de votre restaurant préféré, si sa cuisine demeure ouverte pour la livraison ou pour les commandes à emporter.
Le premier confinement a modifié considérablement les comportements d’achats de plusieurs québécois et certains de ces comportements vont demeurer comme la capacité de commander en ligne des biens et services.
Tout d’abord, pour les modes de paiement, les québécois ont adopté massivement le paiement sans contact, que ce soit au dépanneur, à la station-service, au magasin à 1 $ ou encore à l’épicerie. L’utilisation de l’argent comptant a grandement diminué depuis le début de la pandémie.
Autre comportement modifié par les québécois et qui sera davantage utilisé au prochain confinement vu les températures hivernales, est la possibilité de commander en ligne son épicerie que ce soit chez IGA, Metro, Maxi ou Walmart. Le tout peut se faire directement de ces commerçants ou via un service tel que Cornershop, disponible dans les grandes zones urbaines. Ce moyen de commander en ligne son épicerie vous évite de vous rendre au supermarché et de vous mettre en contact inutilement avec d’autres personnes qui pourraient être porteur de la COVID-19. Si toutefois vous désirez vous rendre sur place pour faire votre épicerie, sachez que certaines bannières vous informe si des cas de COVID-19 ont éclos dans leurs épiceries.
Pour le restaurant, si vous êtes en région, l’offre demeure un peu plus restreinte, à part les restaurants offrant la commande pour emporter ou offrant eux-mêmes le service de livraison dont plusieurs grandes chaînes de pizzérias et de rôtisseries. Dans les grandes zones urbaines, encore une fois le comportement des québécois est en train d’être modifié en utilisant des services de prises de commandes par Internet tel que Skip, Uber Eats, Doordash, ou via des sites web disponibles aussi dans les petites villes et qui regroupent des restaurants, tels que restoenligne.com ou encore topmenu.com.
Dans tous les cas assurez-vous de bien vous informer sur les frais de livraison, les frais de service et le pourboire. Excluant, taxes et pourboire, les frais de livraison et de service peuvent parfois faire gonfler la facture de 3 $, 5 $, 7 $ ou même dans certains cas de commande d’épicerie plus de 15 $ de frais.
Dans le cas de commander du resto en ligne, vérifier le montant de la commande minimum qui s’applique pour que la livraison soit gratuite.
Finalement, dans le but d’encourager les commerçants d’ici, nous vous invitons à acheter québécois.
