Dollorama lance son magasin en ligne

Dollorama lance son magasin en ligne

Dollorama a lancé son magasin en ligne. Oui,oui, Dollorama!

Les consommateurs sont fous furieux d’apprendre cela, ils ont hâte d’arriver devant leur ordinateur et commander.

Oh… attention! Ne vous rendez pas trop vite au Dollorama.com.

À la vu des articles à vendre dans ce magasin en ligne, Dollorama ne vise pas de vendre aux particulier mais surtout aux places d’affaires, les bureaux. Le compétiteur visé est donc Bureau en Gros, et les autres magasins de fournitures de bureau, aucun doute.

Ainsi, après un projet pilote de cinq semaines au Québec, le détaillant, dont le siège social est Montréal, a indiqué mardi que le projet est maintenant offert de façon permanente partout au Canada, a mari usque ad mare.

Attention, ce ne sont pas tous les produits vendus dans les magasins Dollorama qui sont offerts en ligne. De plus, il faut un achat minimal d’une caisse. Donc Dollorama vise davantage l’acheteur en gros, pour les fournitures de bureaux.

Ainsi, par exemple, un paquet de 12 marqueurs mini feutres qi se vendent 1,50$ le paquet n’est pas offert à l’unité sur le site Internet. Vous devez en acheter une caisse de 24, qui vous reviendra à 36$.

Ajouté à cela 18$ pour la livraison, davantage pour les régions éloignées.

Ce magasin en ligne s’adresse directement aux entreprises ou aux particuliers qui achète gros.

Oui, nous sommes loins d’Amazon qui propose une livraison gratuite après un certain montant à l’achat.

C’est un très bel effort de la part Dollorama, mais est-ce que ça parviendrera à contrer la fuite des clients vers des sites d’achats en ligne chinois?

Aucunement, car les entreprises ne vont pas prendre le temps d’acheter en gros leurs fournitures chez un détaillants chinois en ligne.

Comme nous disions plus haut, Dollorama s’attaque davantage aux Bureau en gros et autres entreprises qui équipent en fournitures les bureaux de la province.

C’est un gros marché et si Dollorama réussit à y obtenir qu’une infime partie, ça peut leur rapporter gros.

Le principal problème de Dollorama en ce moment n’en est pas un de mise en marché ou commercial mais simplement de devise. Plus de 75% de la marchandise qu’ils vendent en magasin provient de Chine. Or, avec un dollar canadien faible, cela leur fait mal.

Espérons pour eux que ce site en ligne dédié aux entreprises leur permettra d’éponger ce qu’ils perdent sur la devise.

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