Nous vous le cacherons pas, la rue Sainte-Catherine à Montréal, c’est la plus grande concentration de commerçants au Canada, de la rue Saint-André jusqu’à la rue Atwater.
De la Place Dupuis à la Place Alexis-Nihon, 3,5 kilomètres de commerçants accessibles.
Place Dupuis, Complexe Desjardins, Promenades de la Cathédrale, centre Eaton, place Montréal Trust, Place Ville-Marie, et tous les autres commerçants ayant pignon sur la rue Sainte-Catherine allant du Apple Store, du magasin La Baie, jusqu’au Best Buy sans compter les nombreuses boutiques de vêtements.
C’est l’endroit pour magasiner au Québec à l’approche des fêtes. Si vous ne trouvez pas là ce que vous cherchez, ne chercher pas ailleurs en province, vous ne trouverez pas.
Or récemment les médias ont fait état que la rue Sainte-Catherine est déserte à comparer aux années précédentes durant cette période de magasinage avant les fêtes.
L’équipe ConsoXP connaît bien l’endroit et vous fait part des raisons qui font que la rue Sainte-Catherine est moins populaire pour le magasinage des fêtes.
Le stationnement
Que ce soit pour les montréalais ou pour les banlieusards, quand vous magasinez pour les fêtes, vous aurez des paquets et bon nombre de consommateurs souhaient se rendre sur les lieux avec un véhicule. Que ce soit en autopartage ou votre véhicule personnel. Or, le problème de la rue Sainte-Catherine c’est son coût élevé en stationnement et aussi de trouver un espace de stationnement.
La congestion ainsi que l’accès par la Rive-Sud et la Rive-Nord
Pour les banlieusards se rendre à Montréal par la Rive-Sud n’est aucunement évident. Travaux routiers par ci, travaux routiers par là. Certains travaux sont sous la responsabilité du Ministère des Transports (MTQ) alors que d’autres sont sous la responsabilité de la Ville de Montréal. Tenter d’accéder à Montréal par la Rive-Sud un vendredi soir ou un samedi est tout un défi pour les automobilistes.
Du Nord, ce n’est pas beaucoup mieux. Que vous proveniez de la couronne Nord ou de la seconde couronne Nord, vous devrez atteindre la rue Sainte-Catherine par l’autoroute Décarie ou encore par des artères tel que l’avenue Papineau, la rue St-Denis ou le Boulevard Saint-Laurent. Or, circuler sur l’autoroute Décarie un vendredi soir ou les week-end, c’est tout simplement l’enfer pour les automobilistes. C’est un secteur à éviter. Donc, les banlieusards restent pour la plupart dans leurs banlieues et préfèrent se rendre aux Promenades St-Bruno, le Quartier Dix-30 ou le Carrefour Laval ou aller magasiner aux magasins entrepôts à Mirabel.
Les travaux routiers
Les travaux qui ont éventré la rue Sainte-Catherine cet été ont fait peur à beaucoup de consommateurs. Mais les travaux qui continuent sur les rues Saint-Hubert, Saint-Denis et ici et là dans la Ville de Montréal, font éviter la rue Sainte-Catherine à bons nombre de consommateurs.
Les travaux au Centre Eaton qui se sont éternisés
Ils sont presque complétés pour le Centre Eaton mais durant presqu’un an le Centre Eaton a connu des rénovations majeures. Les administrateurs du Centre Eaton doivent faire de la publicité pour annoncer que les travaux sont terminés et que l’endroit fait peau neuve.
Bon nombre de clients s’y sont rendus cet été et au printemps dernier et plusieurs ont décidé de ne pas y remettre les pieds. Les travaux se sont éternisés et cela a eu mauvaise réputation pour le Centre Eaton, le plus gros centre commercial de la rue Sainte-Catherine.
Les taxes municipales
En plus des travaux qui ont éventré la rue Sainte-Catherine, les taxes municipales font fermer et fuirent bon nombre de commerçants. Ce qui fait que la rue Sainte-Catherine a un taux assez élevé de locaux libres et à louer. De plus, pour faire face à cette taxation démesurée, les comerçants doivent ajuster leurs prix. Ce qui les rend moins compétitifs que d’autres commerçants en banlieue ou ailleurs à Montréal.
Selon nous, pour l’équipe ConsoXP, les grands responsables du fait que la rue Sainte-Catherine est moins populaire pour le magasinage des fêtes sont les membres de l’administration municipale. Mauvaise planification des travaux, mauvais contrôle des dépenses et taxes trop élevés. Les administrateurs de la Ville de Montréal n’ont qu’eux à blâmer.