La migration des journaux papiers vers des sites Internet s’est amorcée il y a quelques années avec la popularité grandissante des téléphones intelligents et des tablettes dans la population. Certains journaux ont même lancé leur propre application, trop fermée aux yeux de plusieurs mais, malgré tout, très utilisée.

Ces sites Internet de journaux ont su accueillir la publicité de leurs partenaires du format papier qui voulaient s’annoncer sur des sites Internet.

On ne peut pas blâmer les gens qui achètent de la publicité, il est ainsi plus facile de mesurer le retour sur l’investissement avec une panoplie d’outils statistiques via de la publicité achetée sur un site Internet que via de la publicité imprimé dans des pages de journaux.

Or, la publicité sur Internet en agace plusieurs, surtout ceux qui croient que tout leur est dû, gratuitement ou tout doit leur être cuit dans le bec.

C’est ainsi qu’est apparu des outils de type Ad-Blocker qui permettent de bloquer la publicité apparaissant dans votre fûreteur ou votre téléphone intelligent. Certains auteurs de navigateurs ont même pousser l’audace d’intégrer ce type d’outil à leur produit. Heureusement, ces navigateurs représentent une très mince part de marché.

Or, voilà, le journal qui diffuse de la publicité sur son site Internet est rémunéré en fonction du CPM (coût par mille) ou du CPC (coût par clic). Autrement dit, à chaque 1 000 publicités diffusés sur son site, il reçoit un montant X ou un montant Y sur chaque publicité cliqué par des visiteurs.

Sauf que si un visiteur utilise un navigateur avec un outil de type Ad-Blocker, il ne verra aucune publicité s’afficher et pourra consulter tout le contenu du site Internet du journal sans jamais voir une seule pub. Autrement dit, ce visiteur va voir le contenu du journal et le journal ne reçoit absolument rien en retour. En 2018, au Canada, ils étaient 46% sur des ordinateurs, 23% sur des tablettes et 23% sur des téléphones intelligents à utiliser un outil de type Ad-Blocker.

Bon, il est vrai que certains sites Internet de journaux ont poussé l’intégration de la publicité à son max. Ça peut être agressant pour le plus tolérant des internautes. Un site nous viens en tête. Celui de La Presse. Certains jours, sur la page d’accueil du site, elle est habillée complètement de publicité. Que ce soit pour le lancement d’un véhicule ou de la diffusion d’une série télé, parfois c’est juste trop. Encore plus, quand le fond d’écran du site s’en mêle. La Presse n’est pas tout seul, nous les citions en exemple

La solution ultime serait qu’une loi soit adopté et que les fournisseurs Internet bloquent l’accès à Internet à tout utilisateur d’un outil de type Ad-Blocker. Tous à l’unisson. Ce type de logiciel n’apporte absolument rien de bon aux producteurs de contenu. Sauf, qu’évidemment, aucun politicien ne voudra adopter une telle loi. C’est plus facile de verser des subvetions, des dons.

Les journaux perdent donc des millions en revenus à cause de Ad-Blocker. En fait, chez ConsoXP, nous croyons que les outils de type Ad-Blocker sont en train de tuer tous les petits joueurs et seuls les gros pourront survivre. Les petits joueurs n’ont pas droit aux généreuses subventions du gouvernement, les moyens oui et les gros réussissent à survivent car ils ont d’autres revenus que les journaux.

Il existe une alternative. De ne pas afficher le contenu à ceux qui utilisent un outil de type Ad-Blocker pour naviguer sur Internet. Encore une fois, il faudrait que le tout se fasse à l’unisson chez les producteurs de contenu autant les petits que les gros. Une telle mesure aurait pour effet de décourager l’utilisation des outils de type Ad-Blocker.

Les journaux ont beau parlé de baisse de revenus, l’achalandage y est, nous le savons. Le problème est que trop de monde visite les sites Internet des journaux avec des outils de type Ad-Blocker.

Si comme internaute vous utilisez un tel outil, vous n’avez pas de coeur et ne soyez pas surpris si dans le monde des journaux tous les petits joueurs meurent et que seulement les gros survivent.

Certains tentent de détourner le débat en attribuant à des journaux qu’ils sont des producteurs de fake news ou de journalisme de piètre qualité. Là n’est pas le problème. Le problème, ce sont les revenus publicitaires, c’est ainsi que les journaux font leur argent. En 2019, presque plus de journaux vendent des abonnements papier (pour ceux qui sont encore papier), le gros des revenus ce sont les publicités.

Quand le streaming pirate a des problèmes

Certes, il y a aussi les Kijiji de ce monde qui ont fait mal aux journaux qui ont dû fermer ou voire réduire considérablement leur section des petites annonces classées, mais avec les années, les journaux ont su s’adapter. Mais de perdre aurant de revenus publicitaires à cause d’outil bloquant les publicités, ça, aucun producteur de contenu ne peut s’y adapter sauf, en fermant boutique.

Ce problème de baisse des revenus publicitaires des journaux est aussi observé aux États-Unis, en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne, en Angleterre, au Brésil et en Argentine. Aussi, il n’y a pas que les journaux qui ont vu leurs revenus publicitaires diminués mais aussi les sites Internet d’actualités sportives ainsi que les sites Internet d’actualités de chaînes de télévision.

Nous recommandons chez ConsoXP que les gouvernements de tous les pays légirèrent contre ce type d’outils afin de les rendre illégaux. Cela devrait même une recommandation de l’ONU.

Il y a un traité international contre l’utilisation des armes chimiques qui existe, il devrait en existé uun contre contre l’utilisation des outils de type Ad-Blocker pour naviguer sur Internet. Ces outils sont très destructif au niveau de l’économie mondiale.

En attendant l’interdiction des outils de type Ad-Blocker, si vous désirez faire une contribution volontaire à certains journaux québécois, voici quelques liens.