À l’ère des banques virtuelles à peu de frais, la Banque Nationale augmente ses frais

Augmentation de tarifs à la Banque Nationale

La semaine dernière la Banque Nationale du Canada a envoyé à ses clients « un avis à la clientèle ».

Ainsi, ils laissent tomber l’exemption de frais avec un solde minimal mensuel de 2 500$ dès le 1er mai 2019 au détendeur de comptes progressifs en dollars canadiens et en dollars américains. Ainsi que pour les comptes Épargne jeunesse et Multi-Transactions.

La lettre est laconique et nombreux sont à appeler au service à la clientèle de la Banque Nationale pour comprendre ce qu’il en est et surtout combien ça leur coûtera mensuellement en frais bancaires.

Cette décision est étonnante de la part de la Banque Nationale, surtout à l’ère des banques virtuelles à peu de frais comme Tangerine.

Combien de clients fermeront leurs comptes pour aller vers Tangerine. Nous l’ignorons. Mais chez ConsoXP nous croyons qu’ils seront nombreux, surtout les plus jeunes.

Est-ce dire que la Banque Nationale deviendra la banque de petits vieux? Nous irions pas jusqu’à dire cela, mais nous sommes convaincus qu’une telle décision va rajeunir faire vieillir sa clientèle par perte de clients plus jeunes.

Ce qui n’aidera en rien la Banque Nationale, c’est aussi l’augmentation des frais Interac qui passeront de 1,50$ à 2$ dès le 1er mai. Via le réseau Cirrus, moins utilisé, ces frais passeront de 4$ à 5$ par transaction.

Elle augmentent aussi du même coup dès le 1er mai sa tarification pour ls offres bancaires aux nouveaux arrivants.

Définitivement, la Banque Nationale semble avoir trop de clients et elle veut en perdre. Si ce n’est pas le cas, alors faudrait qu’on nous explique leur stratégie.

C’est toute une panoplie d’augmentations qui sont annoncées dans cette lettre de la Banque Nationale joint avec un panflet détaillant tous ces modifications.

Finalement, question d’écorcher aussi ces clients les plus fortunés, la Banque Nationale augmente ses tarifs pour la location de coffrets de sûreté et ainsi que sur la préparation de traités bancaires.

Vraiment à l’ère des banques virtuelles, la Banque Nationale se tire dans le pied avec  troutes ces annonces. Dommage pour elle, elle qui traîne toujours au Québec dans les parts de marché face à Desjardins. Ce n’est pas en faisant une telle annonce qu’elle gagnera de nouveaux clients.

Pour plus de détails sur ces annonces et surtout pour connaître toutes les annonces, consulter le site Internet de la Banque Nationale du Canada.

Noter que nous aurions pu parler aussi des modifications tarifaires chez les autres grandes banques canadiennes présentes au Québec mais nous avons ciblé la Nationale car elle est la plus grande banque québécoise alors que Desjardins, qui a la plus grosse part du marché, est officiellement une coopérative alors qu’elle se comporte en banque.

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